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08 février 2019

«Tous les astres étaient bien alignés quand on a trouvé Jessica»

Un an après l’embauche d’une intervenante pivot en petite enfance, les résultats sont indéniables

Jessica Belzil Intervenante pivot

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Jessica Belzil agit comme intervenante pivot depuis plus d’un an en Abitibi-Ouest, son travail est devenu crucial au bon développement des enfants de 0 à 5 ans.

Un an après l’embauche de l’intervenante pivot en petite enfance Jessica Belzil, le succès de l’initiative est indéniable. Les responsables du projet cherchent maintenant des sources de financement afin d’assurer la pérennité de ce poste devenu clé en Abitibi-Ouest.

Après un an en poste, Jessica Belzil a dressé un bilan très positif de son année en Abitibi-Ouest. «Je suis entrée en poste en novembre 2017, a-t-elle mentionné. Mon travail consiste à soutenir toute la population d’Abitibi-Ouest qui est âgée entre 0 et 5 ans.» 

C’est un rôle très large qui l’amène à travailler avec de nombreux intervenants de la MRC, que ce soit directement dans les CPE, en milieu scolaire, dans les centres de soins de santé ou directement auprès des parents. 

«Je fais le lien entre tous les services, j’accompagne les éducatrices, je fais du dépistage et j’évaluer les besoins plus particuliers des enfants», a-t-elle expliqué. Mme Belzil est ainsi en mesure d’aide à identifier certains problèmes chez les enfants, que ce soit au niveau du développement du langage, des retards moteurs ou encore des besoins socioaffectifs. 

Quotidien varié 

Son quotidien varie beaucoup: un jour elle travaillera en CPE, un autre, elle visitera le domicile d’une famille. «Je m’assois avec les enfants et les parents, j’observe les problèmes et je tente de trouver des pistes de solutions. Je leur offre des outils et de la documentation. Si le problème persiste, je vais mettre les parents en lien avec un professionnel pour aller encore plus loin», a-t-elle indiqué. 

Ses services sont disponibles pour tous les parents de l’Abitibi-Ouest. Elle est facile à joindre, soit via les réseaux sociaux, au téléphone ou encore du CPE des Petits Chatons. 

Recherche de subventions 

En 2006, le gouvernement libéral a coupé d’importantes sommes liées aux CPE. Ces ponctions ont incité Normand Lagrange, directeur général du CPE des Petits Chatons, à trouver d’autres manières de procéder pour offrir des services de qualité aux familles. 

«Lorsque le gouvernement a annoncé la mise en place du Fonds Avenir d’enfant, on a dû s’arranger avec les autres intervenants pour mettre en place le programme d’intervenante pivot», a expliqué M. Lagrange. 

Comme il avait été l’instigateur du projet, le CPE des Petits Chatons s’est porté garant de l’employée au niveau légal afin qu’elle puisse recevoir un salaire et profiter d’avantages sociaux. Sur le plan fonctionnel, l’intervenante pivot en petite enfance ne relève toutefois pas uniquement du CPE. 

Or, l’argent octroyé par le gouvernement devait uniquement servir à mettre en place l’initiative. Maintenant qu’elle l’est, les différents partenaires du projet doivent trouver un moyen de subventionner à long terme le poste de Mme Belzil. 

À l’heure actuelle, le financement du poste de l’intervenante est assuré jusqu’en 2020. Les gens, entreprises et organismes de la région intéressés à s’impliquer financièrement peuvent contacter le CPE des Petits Chatons. 

Trouver la perle rare 

Dans les faits, le programme d’intervenante pivot en petite enfance existe depuis déjà trois ans. Pendant les deux premières années, le service était assumé par une éducatrice spécialisée. 

«Le projet fonctionnait bien, mais c’était plus difficile pour ces personnes-là parce que pour obtenir de l’aide financière pour les enfants à besoins particuliers, on doit avoir une évaluation faite par un professionnel de la santé. Les ressources qu’on avait à ce moment-là n’avaient pas les compétences requises au niveau académique pour obtenir l’accréditation nécessaire pour faire ces évaluations», a exposé Normand Lagrange. 

Après s’être concertés, les membres du groupe qui avait mis en place le projet ont déterminé que les exigences ministérielles requéraient l’embauche d’une psychoéducatrice titulaire d’une maîtrise. Comme elle avait en poche un baccalauréat et une maîtrise dans ce domaine, Jessica Belzil était donc le choix parfait pour les besoins. 

«Tous les astres étaient bien alignés quand on a trouvé Jessica, a souligné M. Lagrange. On a tout de suite vu l’impact concret de sa présence. On observe les résultats. Ça donne un support supplémentaire. De plus, ça donne du financement additionnel au CPE.» 

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